Nolwenn Le Tallec

Comédienne, conteuse, metteuse en scène.

Depuis toute petite, j’aime avec passion les histoires, écrites et orales, les personnages merveilleux et ordinaires. Je monte sur scène pour la première fois au collège, en classe de 5ème grâce à ma professeure de français, Madame Robin, qui ne prenait pas d’argent aux riches pour les distribuer aux pauvres mais des textes de Molière pour les distribuer aux élèves. Je joue alors mon pemier rôle: Zerbinette dans les fourberies de Scapin, et c’est un coup de foudre. Commence alors l’aventure du théâtre, sur des petites scènes à Nantes, puis de plus grandes à Rome où je vis pendant deux ans une aventure de troupe et de roulotte en jouant Shakespeare en italien à travers les villes et les campagnes du Centre de l’Italie.

Je reviens en Bretagne, à Rennes où je m’inscris dans des années d’études entre l’Université des Arts du spectacle, le Théâtre National de Bretagne et l’Univers des Beaux Arts. 

Je participe à la fondation du collectif Zirlib( https://zirlib.fr/), je travaille sur de grandes scènes avec différentes compagnies de théâtres ( Chantier21Théâtre (Antonin Ménard), Théâtre à l’envers (Benoit Gasnier), Rictus (David Bobbée) avec lesquelles je présente des spectacles, performances, lectures. Je reviens ensuite vers le théâtre populaire, et tourne pendant deux ans dans les campagnes du Lot, du Quercy avec des pièces de Molière.

Je travaille l’émancipation de la parole, avec des personnes « en marge » (handicap, migrants, immigrés) lors d’ ateliers de création avec l’association « Les ateliers du monde » dans le Tarn.

https://www.lesateliersdumonde.com/sens-commun

En 2016, je fonde la compagnie « Rouge Cheyenne » à Toulouse, avec laquelle je crée 4 spectacles: “état d’urgence“de Hugues Wülser, “Le laboureur de bohème“ de Johannes Von Saaz, “Salomé“ d’Oscar Wilde,  “L’histoire de la princesse“ de Sonia Ristic.

En 2021, je m’installe dans la campagne à l’ouest de Poitiers, et je développe un travail de territoire et de terrain, en lien avec la terre et les vivants qui y habitent.

Engagée dans des mouvements d’éducation populaire, je défends le travail de la culture au service des imaginaires (et non des images). Je perçois mon métier de théâtre et de conte comme une sage femme, une porteuse d’eau: mettre au monde des textes et des histoires, partager la parole comme une source d’eau fraîche pour se désaltérer.

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